Titres de noblesse : "Serre" du clan Norùbaren, Protecteur de la Brumeuse
Âge : 73 ans
Genre : Mâle
Race : Haut-elfe
Classe : Combattant
Corporation : Clan Norùbaren
Don : Affinité élémentaire (Air) Niveau : Découverte
Alignement : Loyal Bon
Physique et Psychologie
Simulacre caressé par d'enveloppants voiles blanchâtres, le spectral patrouilleur sait frayer avec les tentures opalines de la grande Brumeuse. Cette silhouette éthérée se fait plus précise, a mesure que s'écartent les remparts lunaires. Ses contours ébauchés, révèlent un corps haut et élancé, galbé par une musculature sèche ; Une charpente nerveuse, ciselée par et pour la prédation. Sectionnant ces traits, épousant chaque ravine, l'encre noire serpente sur ce hâle ambré en lignes et arcs structurés ; Marquant la chair d'empreintes de liens indélébiles. Sur sa peau où s'entremêlent les sillons obscurs, se devine le symbole de l'Aërie ; En liserés sur le lin d'anthracite, composant les oripeaux de l'Elfe, le duvet de ses plumes immaculées. Telles sont les "armoiries" du nid, liées au seigneur des montagnes.
Des ondes de platine souples et denses, ruissèlent en cascade sur l'or, cerclant un bien auguste visage. L'ouvrage est anguleux et travaillé avec finesse, mais ne présente pas la grâce racée des plus anciennes maisons. Moins fuselé, plus carré et plus sauvage, ce masque lézardé de balafres, révèle les outrages du baroud, à défaut d'exposer ceux du temps.
Le corps du gardien, évanescent, se ramasse. La peau souple de ses bottes caresse les lits de feuilles mortes, effleure l'humus sans un bruit, alors que d'autres nappes laiteuses émergent du sol. Le souffle condensé de cette terre, à nouveau l'enlace, l'embrasse ... L'emporte. Dardés par les lances de lumière froide qui transpercent sournoisement la voûte végétale, seuls ses yeux d'un gris perle trahissent encore sa présence ; Flottants comme deux feux follets délavés dans l'artificiel crépuscule. Il chasse.
Deux croissants irréguliers, courbes effilées d'ardoise, luisent d'un éclat menaçant, pendant en garde arrière depuis ses flancs. Un court, un long ; La serre et l'ergot. Contemplatif, le Salemois observe la petite cohorte qui joue de la cognée, profanant le luxuriant sanctuaire de la fédération. Ses paumes enserrent l'os et la corne, accrochent aux filigranes de tendons, lovés autour des emmanchures de ses armes. Il veille ces profiteurs et affameurs, venus moissonner et récolter les richesses du royaume qui est le sien, sans mérite, sans se soumettre aux véritables lois. Non pas celles des hommes, mais celles édictées par un empire plus grand, plus ancien et plus puissant.
Il est là pour apporter ces enseignements aux pillards, si durs et cruels soient-ils. Entre tous les suivants des traditions, il est peut-être l'un des plus austères et rigoristes, la nature est indomptable, impitoyable et ne transige pas ; Il se doit d'être à son image, elle l'a façonné dans la beauté et discipliné dans la douleur à ces fins. Sous la fumée de ses iris, brillent les flammes d'une résolution farouche, d'une animosité dévorante ; Tout ce qu'il peut rester à celui dont le mode de vie est menacé. Ce sauvage pour lequel, les rouages de la civilisation ne sont qu'arcanes et mensonges, ces mots creux que l'on susurre au cheptel pour justifier l'asservissement, l'exploitation et l'abattage. L'ambition ne guide pas ses pas et sa main n'a pas besoin de l'aval de sa conscience. Lui n'est pas oublieux, il sait pourquoi il frappe : Pour les siens, pour son foyer. Sévère, mais juste. Derrière l'idéalisme se cachent bien des monstres et des chimères, rester du bon côté de la ligne nécessite de rester sourd à leurs invitations et appels. Une entreprise difficile dans ce monde changeant, où les chants du vent et de leurs cavaliers, reculent au rythme des clameurs de l'acier, des plaintes des sylves figées dans l'ambre et les râles de la faune, noyés dans des lacs vermeil. Pour cette raison, le couchant sera rouge et s'en ira abreuver la terre.
Ce qui est arraché à la brumeuse, lui sera rendu.
Histoire
I - La complainte d'Olorsha
L'histoire du Clan Norùbaren a traversé les générations, portant son lot d'échos ; Des éclats éraillés par les ambitions de certains, creusés par la vanité d'autres. De façon plus factuelle, on retrouve des empreintes de cette lignée, jusqu'à ces temps reculés, où la seule mémoire ne suffisait aux plus anciens aînés du nid. Contrairement aux idées largement véhiculées en terres de l'Est, les porteurs de l'Aërie ne sont pas issus d'une maison de la haute noblesse Salemoise ; Pas plus qu'aux mystérieuses coteries habitant soit disant les arcs. Ils n'en restent pas moins les gardiens de la chaîne de pierre divisant la partie nord des brumeuses et le golfe des Flangelles et furent établis sur le plus haut de ses monts. Dans un village troglodyte, répondant au nom d'Olorsha, en honneur à son protecteur et esprit guide.
La légende voudrait que la mère fondatrice de ce domaine, Yaherëva Norùbaren, fut touchée par une grâce d'essence divine et capable de commander aux cieux ... D'autres plus mesurés, parlent du lien profond qui unissait la matriarche, aux Aëries. Plus particulièrement à celui qui régnait sur la voûte de Nehem : Olorsha. Un coursier si grand qu'il pouvait forcer le respect des arbres, qui s'inclinaient à l'ombre de ses ailes. Deux des serres et ergots du Gardien se transmettent aujourd'hui comme des reliques ancestrales aux champions et représentants légitimes du Clan, attestant de l'authenticité, bien que relative, de cette part du mythe. Le temps n'a pas été tendre avec les protecteurs de la cîme, pas plus que ceux venu de l'Ouest ; Vagues d'acier et constellations de flammes qui ne laissèrent dans leur sillage, que rumeurs et dévastation.
Des abris naturels, ne demeurent que de larges brèches et tas de pierres marquant des sépultures. Olorsha n'est plus le perchoir qu'elle fut, tout juste une nécropole. On raconte qu'une poignée de Norùbaren hante encore ces remparts acérés, comme des âmes vengeresses, tuant tous ceux qui s'aventurent au sein de leur éternelle demeure. Ces intangibles menaces semblent aujourd'hui encore, dissuader les explorateurs les plus enhardis ... Grand bien leur en fasse car, sur les flancs escarpés de la montagne, des envolées de charognards veillent encore et toujours. Ils marqueraient de leurs sinistres cercles, des charniers à ciel ouvert. Certaines légendes sont aussi transmises pour offrir, plus qu'une sinistre réputation, le luxe de la quiétude.
On lisait peu de choses dans le regard de Trysbelian, la palette de ses émotions semblait réduite à un mélange doux-amer de fierté et de gravité. Une inquiétude, qu'Ülreqyan prenait comme un gage de dépréciation, emporté qu'il était par sa fougue et sa fierté d'homme en devenir. Moins habile que son géniteur pour discipliner sa passion, il s'était retourné vers le bord abrupte de la falaise. A ses pieds, l'océan placide, d'un noir lisse, s'étirait sous un astre mûr et plein : Une lune de sang.
Un événement rare, assez pour échapper à la vie des plus éphémères, mais de grande importance pour les membres du clan de la Cîme. Les défis de cette veillée placeraient à la tête d'Olorsha, deux nouveaux porteurs de serres. La piètre tentative d'escamotage du jeune Elfe n'avait pas échappé à l'ainé. Celui-ci semblait plus fatigué et vieux qu'à l'accoutumée. Si le temps peinait encore à parcheminer sa peau, ses rides d'expression, elles, étaient plus creusées que jamais, plus encore celles du lion.
- J'espère que tu aimeras toujours ta terre Ülreqyan ... De son coeur à ses frontières.
Sans en avoir l'envie, ni le besoin, il s'était retourné vers son père, sachant, avant même d'avoir posé ses yeux sur son visage, qu'il y verrait un sourire : Douloureux, empreint d'une charge de nostalgie. Même les embruns glacés qui fouettèrent un instant leurs chairs, ne parvinrent pas à muer ce rictus lancinant en véritable manifestation de douleur.
- Les frontières ne sont qu'une vue de l'esprit ...
(En cours)
III - (En cours)
(En cours)
Autre
Comment as-tu connu HF ? Flânant sur google
A propos de moi : Ül, rôliste depuis une quinzaine d'années sur différents supports, table comme sites communautaires. Féru d'écriture et de lecture, bref, tout ce qu'il faut pour venir travailler ma plume en votre compagnie o/
Quelque chose à rajouter ? Un petit rougeaud, du pain et du frogome pour accompagner le jambon pardis !
Dernière édition par Ülreqyan Norùbaren le Jeu 13 Mai 2021, 12:56, édité 49 fois
Identité Titre :: Princesse de Faye Âge: 19 ans Race: Nephiliim
Léonessa de Faye
Ecuyer
Dim 09 Mai 2021, 23:43
Sujet : Re: Ülreqyan Norùbaren - ( En cours )
Bienvenue à toi cher nain ! C'est un honneur que de t'accueillir.
D'hab, ici on distribue des jambons mais je t'en prie, pose ta hache et prends donc une pinte...
Identité Titre :: Maréchal Âge: 29 Race: Humain
Uiseann d'Envel
Maréchal
Lun 10 Mai 2021, 17:15
Sujet : Re: Ülreqyan Norùbaren - ( En cours )
ça a déjà été dit sur Discord, mais tant pis ! Sois le bienvenu sur le Hervie Faye ! Amuse toi bien avec la création de ce charmant barbu !
Identité Titre :: Princesse des loups Âge: 123 Race: Nephiliim
Sei
Princesse des Loups
Lun 10 Mai 2021, 21:00
Sujet : Re: Ülreqyan Norùbaren - ( En cours )
Je me joins à mes camarades pour tes souhaiter à nouveau la bienvenue ici =p
Je suis la personne qu'il faudra soudoyer en jambon pour valider ta fiche, sache que l'excès de zèle est fort apprécié (en terme de jambon)
Je crois que tu as déjà pas mal retourné le forum, mais au cas où, voilà un petit mémo pour retrouver rapidement ce qui pourrait t'aider : les règles sont ici, les prédéfinis là. Tu peux également t'appuyer sur les informations du Grimoire de l'Apprenti ou nous solliciter quand tu veux sur Discord (mais je sais que tu as déjà trouvé ce chemin =p )
Hâte de voir ton personnage rentrer en scène !
Voici un peu de jambon pour l'inspiration
Identité Titre :: Le Nom Âge: Sans âge Race: Néant
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MAÎTRE DU JEU
Mar 15 Juin 2021, 10:19
Sujet : Re: Ülreqyan Norùbaren - ( En cours )
Salutation mon cher !
Je me permets de relancer ta fiche car voici un peu plus d'un mois que tu es dessus.
Tu as déjà bien avancé pourtant, il serait dommage de la laisser ainsi. Je t'encourage à la finaliser et nous sommes tous à ta disposition pour répondre à tes questions comme tu sais.
Je reviendrai dans deux semaines pour voir où tu en es. Sans réponse de ta part d'ici là, je serai dans l'obligation de l'archiver le temps que tu aies plus de disponibilité pour nous rejoindre mais bien sûr tu resteras le bienvenu. Je serais tellement triste de faire ça...